Le Petit Poucet
Conte musical pour comédien, violon et violoncelle
Il était une fois… Un petit Poucet, une forêt très sombre et pleine de loups… et un ogre mangeur d’enfants !
Cher public, connais-tu cette terrible histoire ?
Si oui, tu n’auras pas oublié le merveilleux texte de Charles Perrault, qui a enchanté des générations d’auditeurs, petits et grands.
Si non, pousse les portes de l’imaginaire et plonge-toi avec nous dans ce conte mythique, où petits cailloux blancs et bottes de sept lieues côtoient loups affamés et futures ogresses !
Cher public… T’es-tu parfois senti perdu ?
Le petit Poucet nous rappelle heureusement qu’il suffit de quelques cailloux blancs pour sortir des forêts très sombres !
Et n’oublions pas que les bottes de sept lieues sont magiques et conviennent à tout le monde !
Clairvoyant, courageux, réactif et ingénieux… notre Petit Poucet doit faire face à des dangers extrêmes et bien réels. S’il ne meurt pas de faim chez ses parents, il sera lui-même dévoré en pleine forêt par des loups affamés, ou pis encore, transformé en gigot pour animer un repas chez les ogres.
Sombres perspectives !
Pourtant, ce petit homme courageux va non seulement sauver sa fratrie d’une mort certaine, mais aussi trouver un moyen d’enrichir toute la famille en se rendant indispensable aux puissants de son monde.
Cependant que les autres dorment, pleurent et attendent un couperet fatal, Petit Poucet est en alerte. II anticipe les désastres et trouve des solutions pour y remédier à la mesure de ses forces d’enfant, puisque les adultes qui l’entourent sont déficients, voire dangereux.
Ces adultes, parlons-en !
Faut-il comprendre les parents de Poucet qui font le choix, à deux reprises, de perdre leurs enfants dans la forêt pour ne pas les voir mourir de faim ? On note que le chagrin ne les empêchera pas de se goinfrer de viande dès que possible.
Et faut-il plaindre l’ogresse qui, ayant accueilli les enfants et différé leur mort, en a vu ses sept filles assassinées par leur propre père ? Certes, elle paie très cher son statut de « femme d’ogre », mais après tout… veut-on vraiment laisser grandir sept futures ogresses, elles même mangeuses d’enfants ?
Revenons à Poucet !
A la manière d’un petit David faisant face à tous les Goliath de la terre, il joue et gagne la partie. C’est la victoire du courage et de l’intelligence sur la force stupide et agressive, ou encore le refus d’une fatalité écrasante qui doit laisser place à sa jeunesse lumineuse et active !
En 1697, Charles Perrault retranscrit le merveilleux conte du « Petit Poucet », d’après des sources populaires et orales, et le rend fameux à la Cour de Louis XIV, ainsi que dans toute l’Europe. Grâce au ton léger de l’auteur, le texte est fascinant sans jamais devenir morbide ni effrayant.
Un bon siècle plus tard, les frères Grimm, pourtant en pleine collecte de contes populaires anciens, allemands et français, laisseront « Le Petit Poucet » de côté, lui préférant l’histoire vaguement similaire de « Tom Pouce ».
Cependant entre 1845 et 1854, un certain Robert Schumann, immense compositeur (et accessoirement six fois père) compose dans l’esprit de ses « Scènes d’enfants » plusieurs recueils de pièces pour piano seul, dont certaines à vocation pédagogique, spécialement destinées aux petits étudiants de cet instrument.
Pour raconter « Le Petit Poucet », quel autre univers est le plus approprié que celui de Schumann, littéraire, poétique et toujours proche de I ‘enfance ?
Où trouver, mieux que dans sa musique, des cavaliers farouches, des chansons populaires, des oiseaux prophètes, des scènes de chasse, d’affreux moines bourrus ou encore de petites marches militaires ?
Entre le texte de Perrault qui se fait musique et les pièces de Schumann qui racontent une histoire, nous voici accueillis dans ce conte mythique de l’enfance, déjà très ancien et pourtant tellement moderne.
Et si nous y retrouvons notre peur archaïque d’être perdus, nous savons aussi que des petits cailloux blancs nous aideront à sortir des forêts trop sombres…
Longue vie aux « Petits Poucets » et « Petites Poucettes > » !
- Conteur : Loïc Richard
- Conception et violon : Virginie Descharmes
- Violoncelle : Alexis Descharmes, Tormod Dalen, Michel Boulanger
LOIC RICHARD
- Comédien, mime, metteur en scène, récitant, directeur artistique de la compagnie Les Apprentis Sorciers, Loïc Richard est un artiste aux multiples facettes. Il intègre en 2010 l’Académie Internationale des Arts du Spectacle dirigée par Carlo Boso, maître de commedia dell’arte formé auprès de Giorgio Strehler. Il s’y forme à de nombreux arts de la scène : théâtre, chant, danse, mime, escrime, jeu masqué…
- Au théâtre, il joue dans Le Mariage de Figaro, Les Fourberies de Scapin, Le Songe d’une Nuit d’été, l’Amour Médecin… Il crée en tant que comédien et metteur en scène plusieurs spectacles à l’Opéra national de Bordeaux : Pierre et le Loup, Le Carnaval des Animaux, L’Histoire du Soldat.
- Parallèlement, il multiplie les lectures musicales et les spectacles aux côtés de prestigieux musiciens : Enoch Arden, Der Schauspieldirektor, Mozart à Paris, « le dernier jour d’un condamné », « un autre jour viendra… », et explore le répertoire musical contemporain : Opus Number Zoo, La Dernière Contrebasse à Las Vegas…
- Il enregistre en livre audio « Aux Abois » VIRGINIE de Tristan Bernard pour les Editions VOolume. Très impliqué dans l’univers du spectacle jeune public, il a participé à la création de Casse-Noisette et la Princesse Pirlipat, La Fugue du Potager, Les Musiciens de Brême, Femmes Pirates, Peau d’Ane.
VIRGINIE DESCHARMES
- Virginie Descharmes débute l’apprentissage du violon à Besançon. Elle poursuit son cursus musical au CNSM de Paris, où elle obtient les diplômes supérieurs de violon moderne, violon baroque et musique de chambre. Membre et soliste de I’« Orchestre des Champs-Elysées » (direction P. Herreweghe) et des « Talens lyriques » (direction C. Rousset), elle se produit également avec «Les Ambassadeurs » (direction A. Kossenko).
- Depuis 2019, elle est premier violon du quatuor Friedrich, quatuor à cordes spécialisées dans les répertoires classiques et romantiques, sur instruments anciens.
- Passionnée par tous les types de répertoires, elle enregistre les « Apothéoses » de Couperin avec C. Rousset, défend une intégrale des symphonies de Beethoven avec I’OCE ou encore remporte le Kranichstein Musikpreis du festival de musique contemporaine de Darmstadt.
- Elle est également titulaire du Certificat d’aptitude à l’enseignement (musique ancienne) et enseigne le violon ancien au CMA de Paris 11°.
- Passionnée par le lien fondamental entre texte et musique, elle écrit, réalise ou met en scène plusieurs spectacles de théâtre musical : Didon et Enée de Purcell, Bastien et Bastienne de Mozart, Les Musiciens de Brême d’après Grimm, avec extraits musicaux de Bach et Haydn, Peau d’Ane de Perrault, avec texte en vers original et musiques baroques frangaises du XVlle siécle.
- En 2012, Virginie Descharmes a créé à Bruxelles l’association « Lecture-Aventure » qui réalise en milieu scolaire des ateliers littéraires et musicaux pour les enfants de 4 à 12 ans.
- Lecture de contes, apprentissage de chansons, mini-théâtre et ateliers sonores interactifs y sont proposés. Un travail approfondi sur la qualité d’écoute comme remédiation aux problèmes d’attention et d’expression permet de créer des passerelles fondamentales entre pratique musicale et scolarité. Depuis sa création, « Lecture-Aventure » a réalisé avec succès plusieurs centaines d’heures d’animation.
ALEXIS DESCHARMES
- Sélectionné par le magazine Diapason pour représenter le violoncelle français, avec une dizaine de collègues de sa génération, Alexis Descharmes est un ambassadeur actif de nombreux répertoires pour violoncelle.
- Né en 1977, il est formé au Conservatoire de Paris dans les classes de Michel Strauss et Philippe Muller puis intègre en 1998 l’ensemble Court-circuit, au sein duquel il s’implique depuis vingt ans aux côtés de son directeur artistique Philippe Hurel.
- Parallèlement, il collabore régulièrement avec I’IRCAM et avec I ‘Ensemble Intercontemporain.
- En 2006 il rejoint l’orchestre de l’Opéra national de Paris, tout en poursuivant une activité soutenue dans le répertoire actuel. Il est le dédicataire d’une cinquantaine d’œuvres contemporaines, concertantes ou solistes.
- Alexis Descharmes compte à son actif une cinquantaine d’enregistrements discographiques, en solo ou avec les ensembles cités plus haut, avec lesquels il s’est produit dans une trentaine de pays. ll a notamment enregistré, pour le label acon, l’œuvre pour violoncelle de Kaija Saariaho, l’œuvre pour violoncelle de Franz Liszt (Diapason d’Or de l’année 2007), une sélection de Lieder de Schubert, avec son fidèle partenaire Sébastien Vichard (Ensemble Intercontemporain), l’œuvre pour violoncelle de
- Klaus Huber (Grand Prix de l’académie Charles Cros), et plus récemment des albums monographiques consacrés aux œuvres pour violoncelle de Roger Reynolds (mode records), Philippe Hurel (motus) et Ricardo Nillni (’empreinte digitale).
- Depuis janvier 2016, Alexis Descharmes a rejoint l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, en qualité de violoncelle solo. Alexis Descharmes est sponsorisé par la maison D’Addario, fabriquant de cordes (USA).
TORMOD DALEN
Spécialisé dans l’interprétation de la musique ancienne, couvrant un répertoire allant du 16e au 19e siècle, Tormod Dalen se produit comme soliste, chambriste et continuiste dans toute l’Europe, en Amérique, en Asie et au Moyen-Orient. Il est violoncelliste principal du Concert Spirituel, et collabore avec de nombreux ensembles baroques européens tels que Les Ambassadeurs, Le Poème Harmonique, Arte dei Suonatori… Il est également directeur artistique de l’ensemble Ritratto dell’Amore.
Professeur de violoncelle baroque au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles, il donne des conférences et des master classes dans différents institutions européennes telles que la Schola Cantorum Basiliensis, les Conservatoires Royaux de Bruxelles ainsi que l’Académie norvégienne de musique. Depuis plusieurs années, il explore le lien étroit entre la danse baroque et les suites pour violoncelle seul de J. S. Bach, sujet de sa thèse de doctorat soutenue en 2014. Les résultats de ses recherches ont été publiés dans la revue Journal for Artistic Research.
MICHEL BOULANGER
Michel Boulanger étudie au Conservatoire de Bruxelles où il obtient un Diplôme Supérieur de violoncelle et de musique de chambre, ainsi qu’un Premier Prix de violoncelle baroque. Il se perfectionne ensuite à la Musikhochschule de Cologne et enfin à l’université de Bloomington/USA dans la classe de Janos Starker.
Il se produit sur la scène internationale avec des ensembles comme : La petite Bande, Il Fondamento, l’Orchestre des Champs Elysées (Philippe Herreweghe), Anima Eterna, Les Agrémens et B’Rock.
En tant que chambriste, il est invité à jouer en Europe, au Brésil, aux Etats-Unis et au Japon. Il a réalisé plusieurs enregistrements discographiques dont les deux derniers avec le Quatuor Kuijken (quintette de Schubert et quatuors avec piano de Mozart)
Michel Boulanger s’intéresse aussi bien à la musique ancienne qu’à la musique expérimentale. Depuis plusieurs années, il participe régulièrement à des créations de pièces de théâtre, de danse et d’improvisation. Il a collaboré avec les danseurs/chorégraphes Hervé Robbe, Louis Ziegler (France), Fernando Martin, Matteo Moles (Belgique) et Claudio Bernardo (Belgique, Brésil).
En 2003 il fonde avec Daniel Tanson la compagnie de théâtre musical jeune public TRAFFIK THEATER. C’est dans ce cadre qu’il crée et joue la musique de plusieurs des spectacles : Chaperon Rouge (2004), la Maison Musicale (2007), Marraine Mort (2007), Wanja (2008), Ding Dong, Toktoktok ! (2020)
En 2016 Michel Boulanger a initié le projet socio-culturel TRAFFIK KLASSIK qui se consacre activement à la recherche de répertoires de musique de chambre oubliés des 18ème et 19ème siècles et à leur intégration dans une programmation innovatrice, inclusive et contemporaine.
Texte original de Charles Perrault
- Le conte est lu dans une version quasi intégrale. Quelques rares formulations anciennes pouvant prêter a confusion sont revues et adaptées à un public contemporain.
- Extraits musicaux des pièces de Robert Schumann
- Transcriptions et arrangements pour violon et violoncelle réalisés par Alexis Descharmes.
Album pour la jeunesse (op. 68)
- Melodie
- Volksliedchen (Chanson populaire)
- Jagerliedchen (Chanson de chasse)
- Knecht Ruprecht (Le Père fouettard)
- Wilder Reiter (Le Cavalier farouche)
- Soldatenmarsch (Marche militaire)
Scènes de la forêt (op. &2)
- Vogel als Prophet (Oiseau Prophète)
Sonate n°1 pour piano et violon (op. 105)
- Extrait du premier mouvement
- Cinq pièces dans le ton populaire (op. 112)Extraits des pièces 1,3 et 4
- Durée : 35mn
- Public : familles dont enfants a partir de 5 ans.
- Espace scénique de 30m2 environ.
- Ecoles ou centres éducatifs :
- À l’issue de la représentation, les artistes proposent un temps d’échange avec les jeunes spectateurs : présentation des instruments et de la famille des cordes, réponses aux questions sur le spectacle, sur l’histoire ou sur l’univers du conte en général.
Le Petit Poucet est un spectacle conçu pour être très adaptable à toutes sortes de lieux.
- Sa scénographie est légère et transportable par nos soins.
- Le spectacle peut être donné en journée ou en nocturne.
- Dans ce dernier cas, il faudra convenir de la présence d’une régie lumière organisée par la troupe ou par le producteur.
- En intérieur comme en extérieur, il convient de prêter attention à l’acoustique qui doit rester favorable (avec ou sans amplification).
- Si pour des raisons sanitaires liées à la situation épidémique, le public doit être espacé et éloigné de l’espace scénique, il conviendra que le producteur fournisse une régie son et une amplification de bonne qualité.
- Si le producteur ne peut ou ne souhaite pas organiser les régies lumière et son, la troupe peut les prendre en charge, moyennant un supplément à convenir par contrat.
- Temps de montage : 3 h environ ’
- Ce temps peut être plus court si le spectacle n’est ni sonorisé, ni éclairé.
- Il est possible de donner plusieurs représentations dans la journée, ce qui permet de respecter des jauges adaptées à la situation épidémique actuelle.
- Dans ce dernier cas, les représentations devront être espacées d’une heure au minimum (horaire à affiner en fonction des consignes de sécurité liées à la situation épidémiologique).
Merci de votre confiance !